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Au nom d’Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux 

 

 

Voici certaines grandes références malikites qui composèrent leurs ouvrages, selon le crédo des traditionalistes, ou pour reprendre un terme cher à el Maqrîzî, des salafis : certains sont imprimés d’autres sont restés à l’état manuscrits, mais l’intérêt ici, c’est qu’il est faux de dire que les malikites sont tous ash’arites ou soufis

 

1-         L’Imam Mâlik lui-même (m. 179 h.) ; l’auteur d’el qadr wa e-radd ‘alâ el qadariya.

2-         Son ami ibn Farrûkh (m. 175 h.) ; e-radd ‘alâ ahl el bida’.

3-         ‘Abd e-Rahmân ibn el Qâsîm (m. 191 h.) ; risâla fî e-sunna.

4-         ‘Abd Allah ibn Wahb (m. 197 h.) ; el qadar.

5-         Asbagh ibn el Faraj el Masrî (m. 225 h.) ; e-radd ‘alâ ahl ahwâ.

6-         ‘Abd el Mâlik ibn Habîb el Andalûsî (m. 238 h.) ; fadhâil e-Sahâba.

7-         Mohammed ibn Sahnûn (m. 256 h.) ; e-sunnael hujja ‘alâ el qadariya,  et 6 autres ouvrages.

8-         Ibn ‘Abd el Hakam (m. 268 h.) ; e-radd ‘alâ bishr el mirrîsî.

9-         Abû Bakr el waffâr (m. 269 h.) ; e-sunna et e-risâla fî e-sunna.

10-      Yahyâ ibn ‘Omar el Kindî (m. 289 h.) ; e-ru-yael mîzâne-radd ‘alâ e-shukkûkiya, et e-radd ‘alâ el murjiya.

11-      Yahyâ ibn ‘Awn (m. 298 h.) ; e-radd ‘alâ ahl el bida’.

12-      Abû Zaïd el Qaîrawânî (m. 386 h.) ; usûl e-tawhîde-risâla, et 8 autres livres.

13-      Le grand Abû ‘Omar e-Talamankî (m. 429 h.) ; el usûl ilâ ma’fitat e usûl et 3 autres ouvrages.

14-      El Qahtânî et sa fameuse nûniya el Qahtânîya.[1]

 

Il est à noter que le Mahdî ibn Tûmart (m. 524 h.) qui était à la tête de l’Empire desMuwahhidûn, était le premier à avoir corrompu les malikites. Il s’appelait exactement Abû ‘Abd Allah Mohammed ibn ‘Abd Allah ibn Tûmart qui se donna le titre de Mahdî. il réussit à se faire un pouvoir dans le Maghreb au début du cinquième siècle de l’hégire. Auparavant, il s’était rendu en Iraq pour enrichir quelque peu sa culture religieuse. Il avait un ascendant pour l’ascétisme et la piété.

 

De retour au Maghreb, il conquit les cœurs de certains montagnards et ignorants très peu cultivés dans l’Islam. Il leur donna quelques enseignements et il s’est même autorisé à leur montrer de faux miracles afin de les faire adhérer à sa conception de la religion. Il revendiqua notamment être le Mahdî annoncé par le Prophète (r) et ses adeptes lui vouaient une énorme considération. En raison des principes Ash’arites et philosophiques qu’il avait inculqué à ses partisans, ses derniers se sont autorisés à verser le sang des musulmans en attentant à la vie de milliers d’habitants de la région qui étaient fidèles au traditionalisme. Ils furent accusés à tord d’être des Mushabbaha (Assimilateurs) et des Mujassama (anthropomorphistes).[2] Ainsi, ibn Tûmart fut à l’origine de l’extension de la croyance Ash’arite en terre du Maghreb, qui baignait auparavant dans un climat Salafî.[3]

 

Il faut savoir également que l’une des raisons qui ont contribué à l’essor de l’ash’arisme en général, est, à partir du cinquième siècle de l’hégire, la pénétration du soufisme dans les rangs de ses adeptes par l’intermédiaire de deux hommes qui furent Abû el Qâsim el Qushaïrî et AbûHâmid el Ghâzâlî.[4] 

 

Par : Karim Zentici

 

 

 

 

 

 


 

[1]Voir : takhîr tadwîn el ‘aqîda e-salafiya de ‘Abd e-Salâm ibn Barjas – qu’Allah lui fasse miséricorde –.

 

[2]Voir : Majmû’ el Fatâwâ (11/475).

 

[3]Voir : introduction de la recension de Kitâb el ‘Arsh (1/57-62) de l’Imâm e-Dhahabî (m. 746 h.) par le docteur Mohammed ibn Khalîfa e-Tamîmî.

 

[4]Voir l’introduction à e-Risâla el Wâdhiha fî e-Rad ‘alâ el Ashâ’ira (1/38) d’ibn el Hanbalî, recension du Docteur ‘Alî e-Shibl. 

 

LES OUVRAGES MALIKITES ÉCRITS À LA MANIÈRE DES TRADITIONALISTES

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