top of page

Sa’îd ibn el Musayïb : « Tout savant, tout homme honorable ou de haut rang a des défauts. Cependant, quand on a plus de bons que de mauvais côtés, les bons côtés l’emportent ; et quand on a plus de mauvais côtés, ce sont eux qui l’emportent. » [Jâmi’ bayân el ‘ilm wa fadhlilî d’ibn ‘Abd el Barr (2/821).]

  

 

Louange à Allah le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !

 

Introduction 

 

Certains gens, qui sont attirés par la notoriété et les honneurs, sont malheureusement éprouvés, comme le révèle le hadîthselon lequel le Prophète (r) a dit : « Deux loups au milieu des moutons ne sont pas plus nuisibles pour la religion de l’individu que son attachement aux biens et aux honneurs. »[1] Il s’agit de l’amour de la notoriété et de la dignité.

 

Selon el Khallâl, Sufiân [vraisemblablement e-Thawrî] a dit : « L’amour du pouvoir est plus alléchant aux yeux d’un homme que l’or et l’argent, et quand on aime le pouvoir on est à l’affût des défauts des autres. »[2]

 

Ce dernier envoya à ‘Abbâd ibn ‘Abbâd un courrier dans lequel il lui fit les recommandations : « … Ne compte pas parmi les gens qui aiment que leur parole soit exécutée, qu’elle soit répandue, ou, pour le moins, écoutée de sorte que dès qu’on s’abstient de le faire, cela se voit immédiatement sur eux. Ne recherche surtout pas le pouvoir qui est plus alléchant aux yeux d’un homme que l’or et l’argent. Ce domaine est si obscur que seuls les savants simsâr (chevronnés ndt.) peuvent en détecter les contours. Remets-toi en question et œuvres avec intention. Sache que les hommes se rapprochent d’une époque où la mort sera préférable à celle-ci. Salâm ! »[3]

 

L’importance de la science du jarh wa ta’dîl

 

Allah (I) révèle : [C’est Nous qui avons révélé le Rappel, et c’est à Nous à qui revient de le garder].[4]

 

Sufiân e-Thawrî : « Les anges sont les gardiens du ciel, et les traditionnistes sont les gardiens de la terre. »[5]

 

Yazîd ibn Zarî’ : « Toute religion a des cavaliers, qui sont, pour la nôtre, les spécialistes de la narration. »[6]

 

‘Abd Allah ibn el Mubârak : « Pour moi, la narration fait partie de la religion, car, sans elle, chacun pourrait dire ce qu’il veut. »[7]

 

Mohammed ibn Sirîn : « Avant, personne ne questionnait sur la narration, mais après la fitna (troubles ndt.), les savants se sont mis à dire : citez-nous vos hommes ! Depuis, ils prennent le hadîth des traditionalistes et mettent de côté ceux des innovateurs. »[8]

 

Il disait également : « Le savoir fait partie de la religion, alors regardez de qui vous le prenez. »[9] 

 

Qu’est-ce qu’un thiqa ?

 

Allah (I) révèle : [Quand un pervers vous vient avec une nouvelle, alors vérifiez-la].[10]

 

La condition pour accepter la parole d’un narrateur, c’est qu’il soit de confiance (el ‘adl), au même titre que le témoin ; mais il doit également être intellectuellement irréprochable (e-dhabt), de sorte qu’il rapporte avec exactitude ce qu’il mémorise et que sa mémoire ne lui fasse pas défaut. Si en plus de cela, il se distingue par un savoir étendu et par une multitude de narration, il prend le statut de hâfizh.[11]

 

Ainsi, pour devenir thiqa (crédible), on ne regarde pas que l’aspect moral, mais également et surtout les aptitudes intellectuelles, selon l’opinion de la grande majorité des traditionnistes.[12] Bon nombre de spécialistes en usûl et en fiqh, à qui il faut ajouter certains traditionnistes à l’instar d’ibn Hibbân et d’ibn ‘Abd el Barr, se fient en grande partie sur la crédibilité morale pour définir un thiqa, sans n’être aussi pointilleux sur la crédibilité intellectuelle.[13]

 

Pourtant, il est possible d’être moralement crédible, mais sans remplir les conditions de narration. Abû e-Zinâd est l’auteur des paroles : « J’ai rencontré à Médine cent savants de confiance chez qui on ne prend pas le hadîth, sous prétexte qu’ils n’en ont pas la compétence. »[14] 

 

Par ailleurs, il y a deux façons de reconnaitre qu’un narrateur est moralement de confiance ; soit grâce au témoignage des spécialistes en critique du hadîth, soit grâce à sa réputation.[15] On ne peut se fier à quelqu’un sur de simples apparences.[16]Contrairement aux assertions d’ibn Hibbân, ce n’est pas parce qu’on a reçu aucune critique qu’on est forcément crédible. Au meilleur des cas, on est anonyme, ce qui n’est pas une marque de confiance.[17]

 

La critique positive et négative

 

La critique positive (ta’dîl) est acceptée, sans que le critiqueur ait besoin de se justifier, selon l’avis le plus probable et le plus répandu. Il lui serait trop difficile, en effet, de devoir dresser une liste de tout ce qu’il ne reproche pas à un tel.[18]Néanmoins, seul le critiqueur expérimenté est à même de juger qu’un tel est crédible, pour éviter d’ouvrir la porte à n’importe qui.[19] Surtout que, selon l’opinion la plus probable, un seul témoignage suffit pour valider la crédibilité d’un rapporteur. C’est l’un des points de différence entre la narration et le témoignage qui réclame de recouper l’information devant un juge (deux témoignages au minimum).[20] Le critiqueur joue, en effet, le rôle de juge, non de témoin.[21] 

 

Il incombe au critiqueur d’être modéré (contrairement à celui qui critique pour tout et pour rien) et éveillé (contrairement à celui qui se fait une bonne opinion des autres sur leur simple apparence).[22]

 

Exemple de critique négative inacceptable

 

Jarîr refusa d’écrire les narrations de Sammâk ibn Harb, car l’ayant vu uriner debout. Sharh ibn Hawshab fut critiqué, car il portait des vêtements militaires. Shu’ba ibn elHajjâj délaissa Abû e-Zubaïr Mohammed ibn Muslim, car l’ayant vu triché dans la balance. Pourtant, il le faisait à ses dépens, ce qui ne justifie aucun jarh à son encontre.[23] D’après el Marwazî (ou el Marrûzî), selon l’Imam Ahmed, Yahyâ ibn Ma’în était mécontent d’Ibrahim ibn Sa’d, car il était au Caisse de l’Empire.[24]

 

Ibn Daqîq el ‘Îd fait remarquer que les divergences de croyance sont à l’origine de certains débordements. Ce phénomène engendra un certain sectarisme qui déboucha sur des accusations à tout va d’innovateur (tabdî’), voire de mécréant (takfîr).[25] Ces éléments sont donc à tenir compte dans la balance avant de juger un quelconque rapporteur.

 

Ex. :

 

• El Jawzujânî était dur envers ‘Alî ibn Harb,[26] la raison, c’est que, ayant un penchant nâsibite, il avait une dent contre les shiites primitifs, comme le signale el Khatîb el Baghdâdî. Il prenait également à partie Abân ibn Taghlab pour les mêmes raisons. Les anciens ne faisaient pas attention à ce genre de débordements. Notons que le shiisme primitif prit son élan à Koufa. Il se basait sur la préférence d‘Alî à ‘Uthmân. Les grandes sommités qui l’adoptèrent étaient mues par un effort d’interprétation, loin de tout chauvinisme et sectarisme. Le cas échéant, il n’y a aucune raison de mettre de côté leurs connaissances étendues en matière d’annales prophétiques, à fortiori quand ils ne faisaient pas la propagande de leurs idées.[27]

 

• Le grand biographe Mohammed ibn Ishâq était considéré par l’Imâm Mâlik comme un charlatan et un vulgaire menteur. E-Dhahabî nous en explique la raison. Le premier prétendait à tort que la famille du second était sous la protection et la captivité des Banû Taïm.[28] Il va sans dire que les savants n’ont pas tenu compte des considérations personnelles de l’Imâm. ‘Alî el Madînî s’étonnait d’ailleurs qu’il parlât sur un homme qu’il n’avait jamais rencontré, et qui n’avait rapporté aucune narration de Médine ![29]

 

À suivre…

 

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

 

 

 

[1] Rapporté par e-Tirmidhî (2376) et Ahmed (3/456), selon Ka’b ibn Mâlik (t).

 

[2] Tabaqât el Hanâbila (2/14).

 

[3] Dham el hirs wa el mâl d’ibn Rajab.

 

[4] El hijr ; 9

 

[5] Sharaf ashâb el hadîth d’el Khatîb el Baghdâdî (p. 80).

 

[6] Sharaf ashâb el hadîth d’el Khatîb el Baghdâdî (p. 81).

 

[7] El ‘ilal e-saghîr d’e-Tirmîdhî (5/340) ; voir également : Sahîh Muslim (1/15).

 

[8] Sahîh Muslim (1/15).

 

[9] Sahîh Muslim (1/14).

 

[10] Les appartements ; 6

 

[11] El mawqizha d’e-Dhahabî (p. 67-68).

 

[12] ‘ulûm el hadîth d’ibn Salâh ; voir : e-taqyîd wa el idhâh d’el ‘Irâqî (p. 136).

 

[13] Tahrîr qawâ’id e-jarh wa ta’dîl d’Amr ibn ‘Abd el Mun’im (p. 11).

 

[14] Sahîh Muslim (1/15).

 

[15] ‘ulûm el hadîth d’ibn Salâh ; voir : e-taqyîd wa el idhâh d’el ‘Irâqî (p. 137).

 

[16] E-nuzha du Hâfizh ibn Hajar (p. 142).

 

[17] El mawqizha d’e-Dhahabî (p. 78).

 

[18] ‘ulûm el hadîth d’ibn Salâh ; voir : e-taqyîd wa el idhâh d’el ‘Irâqî (p. 138).

 

[19] E-nuzha du Hâfizh ibn Hajar (p. 142).

 

[20] E-nuzha du Hâfizh ibn Hajar (p. 142).

 

[21] Tahrîr qawâ’id e-jarh wa ta’dîl d’Amr ibn ‘Abd el Mun’im (p. 21).

 

[22] E-nuzha du Hâfizh ibn Hajar (p. 142).

 

[23] Voir : el kifâya d’el Khatîb el Baghdâdî (p. 142).

 

[24] El ‘ilal d’el Marwazî (p. 215).

 

[25] El iqtirâh d’ibn Daqîq el ‘Îd (p. 291).

 

[26] Ahwâl e-rijâl (p. 59).

 

[27] Tahdhîb e-tahdhîb d’ibn Hajar (1/81).

 

[28] Siar a’lâm e-nubalâ (8/71).

 

[29] ‘ulûm el hadîth d’ibn Salâh ; voir : e-taqyîd wa el idhâh d’el ‘Irâqî (p. 138).

L’ABÉCÉDAIRE DU JARH WA TA’DÎL (1/2)

‘Abd Allah ibn el Mubârak : « Ne mentionnent pas les défauts quand c’est les qualités qui l’emportent, et ne mentionnent pas les qualités quand c’est les défauts qui l’emportent. » [Siar a’lâm e-nubalâ de Dhahabî (8/71).] 

 

 

Comment reconnaitre la fiabilité intellectuelle d’un rapporteur ?

 

C’est très simple (en théorie) ! Il suffit d’analyser ses narrations en les comparant avec celles des grandes références en la matière. Si elles leur sont conformes, ne serait-ce que sur le fond, c’est le signe qu’il est crédible. Les quelques différences notées sont insignifiantes. L’essentiel, c’est de rester fidèles aux autres spécialistes dans la plupart des propos qu’il ramène. Si les incohérences se multiplient, ses narrations seront rejetées avec tous les détails que ce point réclame.[1] 

 

Que faire quand les critiqueurs divergent sur la fiabilité d’un même rapporteur ?

 

Il est possible qu’un rapporteur soit critiqué en mal par un ou deux spécialistes, et au même moment, qu’il soit critiqué en bien par un nombre équivalent de critiqueurs. Dans ce cas, à l’unanimité des savants, il incombe de faire passer avant la critique négative (à condition qu’elle soit détaillée). La raison, c’est que la critique négative apporte une information supplémentaire, à laquelle, en général, tout le monde n’a pas accès (et qui est souvent le fruit d’une enquête poussée), y compris l’auteur de la critique positive.[2]

 

Il est possible, toutefois, d’accepter une critique négative non détaillée (jarhmubham), à condition qu’il n’existe aucune critique positive sur laquelle on peut se reposer. La raison, comme le souligne ibn Hajar, c’est que déjà, le rapporteur est anonyme, et qu’en plus, il ne serait pas pertinent de faire abstraction dans notre enquête de l’avis d’un spécialiste en la matière.[3]

 

Les querelles entre grands érudits…

 

Selon l’opinion la plus vraisemblable des savants, pour reprendre les termes d’ibn ‘Abd el Barr, on ne tient pas compte des récriminations faites à l’encontre d’un rapporteur dont la réputation n’est plus à refaire, sauf si celles-ci sont fondées sur des preuves objectives et irréprochables. L’Histoire nous montre que des grands hommes, avec les Compagnons à leur tête, perdent le contrôle de leurs paroles sous l’effet de la colère. Ce sont, avant tout, des êtres humains qui n’ont pas les mêmes réactions en temps normal. Les grands spécialistes prennent en compte ce paramètre, et font la sourde oreille quand de tels événements se produisent.[4]

 

Dans Siar a’lâm e-nubalâ’, l’Imâm e-Dhahabî fait également mention de cette fameuse règle.[5]

 

Or, celle-ci est valable dans la mesure où trois conditions sont réunies :

1-      La réputation du narrateur critiquée doit être irréprochable.

2-      Il doit exister entre les deux antagonistes une raison justifiant des attaques personnelles.

3-      Souvent, la critique est non détaillée et injustifiable, mais, s’il le contraire s’avérait, alors elle a toutes ses raisons d’être.[6]

 

Exemples

 

Quand l’Imâm el Bukhârî arriva à Nîsâbûr, Mohammed ibn Yahyâ e-Dhuhlî recommanda à ses élèves de participer à ses assemblées qui devinrent une grande attraction dans la région. Il en coûta à  e-Dhuhlî qui voyait de moins en moins de monde autour de lui. Fut-il emporté par la jalousie, mais le fait est qu’il en vint à mettre en garde contre l’auteur de l’ouvrage le plus illustre après le Coran.[7]

 

Les savants ne tinrent pas compte non plus des critiques du grand défenseur duhadîth Yahyâ ibn Ma’în à l’encontre du Hâfizh Ahmed ibn Sâlih qui illuminait l’Égypte de son érudition, et qui n’avait rien à lui envié au niveau du savoir.[8] Pour la défense d’ibn Ma’în, il est possible qu’il fît allusion à un autre rapporteur du même nom. Ahmed ibnSâlih e-Shumûmî, qui avait pris La Mecque pour résidence, aurait été confondu avec le maitre du pays des Pyramides. Il y aurait donc eu erreur sur la personne.[9]

 

Ce même Ahmed ibn Sâlih eut un démêlé célèbre, avec l’Imâm Nasâî qui avait fait des kilomètres et des kilomètres pour le visiter sur les bords du Nil. Cependant, le grand érudit du coin ne recevait personne avant de se renseigner sur lui, et, comme il ne connaissait rien sur son hôte, il dédaigna le recevoir. L’auteur du recueil des sunan en avait tellement gros sur le cœur qu’il dénicha toutes ses erreurs de hadîth, mais en vain. La morale, c’est quant on s’acharne injustement sur son frère, on ne se fait du mal qu’à soi-même.[10]

 

Classification des critiqueurs du hadîth

 

L’Imâm e-Dhahabî nous propose deux classifications : quantitative, et qualitative

 

Classification quantitative des critiqueurs

 

1-      Ceux qui ont eu une opinion sur la plupart des narrateurs : ibn Ma’în et Abû Hâtim e-Râzî.

2-      Ceux qui ont eu une opinion sur de nombreux narrateurs : Mâlik et Shu’bâ ibn el Hujjâj qui est l’initiateur de la spécialité.

3-      Ceux qui ont parlé sur certains narrateurs : ibn ‘Uayïna et Shâfi’î.[11]

 

Classification qualitative des critiqueurs

 

1-                          Les durs (muta’annitûn) : ceux qui sont prompts à critiquer à la moindre erreur ou presque. L’avantage avec eux, c’est que leur critique positive est un vrai « label de qualité ». En revanche, il faut prendre avec des pincettes leur critique négative, et la comparer avec une critique positive éventuelle. En cas de divergence entre critiqueurs, seule la critique négative détaillée sera prise en considération ; comprendre que la critique négative non détaillée ne fait pas le poids devant une critique positive. Dans cette catégorie, nous comptons ibn Ma’în, Abû Hâtim et el Jawzujânî.

2-                          Les souples (mutasâhiûn) : Tirmidhî (ce qui est fort contestable, il est plutôt à ranger dans la catégorie des modérés), elHâkim, el Baïhaqî.

3-                          Les modérés (mu’tadilûn) : el Bukhârî, Ahmed, Abû Zur’a, ibn ‘Adî.[12]

 

Certains experts jonglent entre deux catégories. D’un côté, ibn Hibbân, comme nous l’avons vu, se contente des apparences et des aptitudes morales des narrateurs, sans n’être sourcilleux sur leurs aptitudes intellectuelles. C’est la raison pour laquelle, ses critiques positives sont jugées trop souples. En revanche, il dénigre les narrateurs crédibles à la moindre erreur. C’est la raison pour laquelle, ses critiques négatives sont jugées trop dures.[13]

 

 

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

 

 

 

 

[1] ‘ulûm el hadîth d’ibn Salâh ; voir : e-taqyîd wa el idhâh d’el ‘Irâqî (p. 138).

 

[2] Voir : el kifâya d’el Khatîb el Baghdâdî (p. 123).

 

[3] E-nuzha du Hâfizh ibn Hajar (p. 144).

 

[4] Jâmi’ bayân el ‘ilm wa fadhlilî d’ibn ‘Abd el Barr (2/155).

 

[5] Siar a’lâm e-nubalâ (8/71).

 

[6] Tahrîr qawâ’id e-jarh wa ta’dîl d’Amr ibn ‘Abd el Mun’im (p. 35-36).

 

[7] Siar a’lâm e-nubalâ (12/453).

 

[8] Siar a’lâm e-nubalâ (11/82).

 

[9] Tahdhîb e-tahdhîb d’ibn Hajar (1/36) ; voir également : e-thiqât d’ibn Hibbân (8/25).

 

[10] Tahrîr qawâ’id e-jarh wa ta’dîl d’Amr ibn ‘Abd el Mun’im (p. 147-148).

 

[11] Voir : Dhikr man yu’tamad qawluhu fî e-jarh wa e-ta’dîl (p. 158).

 

[12] El mawqizha d’e-Dhahabî ; voir : Tahrîr qawâ’id e-jarh wa ta’dîl d’Amr ibn ‘Abd el Mun’im (p. 59-60).

 

[13] Tahrîr qawâ’id e-jarh wa ta’dîl d’Amr ibn ‘Abd el Mun’im (p. 60).

L’ABÉCÉDAIRE DU JARH WA TA’DÎL (2/2)

©2015 Tous droits réservés.

  • Twitter App Icon
  • Facebook Social Icon
bottom of page