
N’oubliez pas de prendre soin de vous
Le fait de visiter des malades vous permettra de prendre du recul sur votre vie et vous aidera à faire preuve de plus de modestie. Bien que cette œuvre soit gratifiante en soi, gardez à l'esprit vos forces et vos limites. Nos expériences personnelles liées à la maladie, le handicap, la vieillesse ou la mort influencent nos sentiments et réactions.
Les limites
Quelques signes peuvent indiquer que vous êtes peut-être trop impliqué. Par exemple, vous êtes distrait à la maison et avez le sentiment de vouloir fréquemment parler du malade. Ou alors, vous êtes incapable de sortir le malade de votre esprit. Ou encore, vous êtes submergé par vos propres sentiments de peur et d'impuissance face à la maladie.
Dire « non »
Il est particulièrement difficile de dire « non » à deux groupes de personnes : celles pour qui nous nous sentons désolés et celles que nous soignons. Pour ce faire, soyez aussi bref que possible. Indiquez une raison légitime de votre refus et évitez les explications élaborées ou les mensonges. Dites simplement le mot « non » même si vous devez le répéter plusieurs fois avant que la personne ne vous entende réellement.
Facteurs influençant l'épuisement psychologique
Parmi ces facteurs on compte le manque de limites quant à ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire. Il se peut aussi que vous ayez des attentes irréalistes, une tendance à vouloir régler à tout prix les problèmes des gens. Le fait également de trop s’identifier au malade en se rappelant son passé ou un proche qui fut malade peut être néfaste.
Que faire en cas d'épuisement psychologique ?
Parlez-en autour de vous, demandez conseil et demandez-vous si vous êtes vraiment fait pour ce genre de choses ou si vous ne seriez pas plus utile autrement. Faites une pause dans les visites en prévenant le malade.
