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Exhortation pour le malade

 

 



Mon conseil aux malades - Sheikh Moqbil Al-Wadi’i 


 
Première épître 
 
La louange revient à Allâh, nous Le louons, nous recherchons Son assistance, nous Lui demandons pardon, nous Lui demandons la guidée, nous recherchons refuge auprès d’Allâh contre le mal de nos personnes et de nos vils œuvres. Celui qu’Allâh guide, il est le bien guidé et celui qu’Il égare, il n’y a personne pour le guider. Je témoigne qu’il n’y a nulle autre divinité digne d’adoration excepté Allâh Seul et sans associé et je témoigne que Muhammad (صلى الله عليه وسلم) est Son serviteur et Messager. 

 

 

Allâh dit dans une traduction relative et approchée des versets:
« Ô vous qui avez cru ! Craignez Allâh d’une vraie crainte et ne mourrez qu’en étant soumis (musulmans). » 


« Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être et qui a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allâh au nom duquel vous vous implorez les uns les autres et craignez de rompre les liens du sang. Certes, Allâh vous observe parfaitement. » 


« Ô vous qui avez cru ! Craignez Allâh et parlez avec droiture, afin qu’Il vous réforme vos œuvres et vous pardonne vos pêchés. Celui qui obéit à Allâh et à Son Messager a certes réussi pleinement. » 

 



Ensuite : Allâh dit dans Son noble Livre : « L’homme ne se lasse pas d’implorer le bien. Si le mal le touche, le voilà désespéré, désemparé. Et si Nous lui faisons goûter une miséricorde de Notre part, après qu’un malheur l’eut touché, il dit certainement : « Cela m’est dû ! Et je ne pense pas que l’Heure se lèvera (un jour). Et si je suis ramené vers mon Seigneur, je trouverai près de Lui la plus belle part. » Nous informerons ceux qui ont mécru de ce qu’ils ont fait et Nous leur ferons goûter un châtiment sévère. Quand Nous comblons de bienfaits l’homme, il s’esquive et s’éloigne. Et quand un malheur le touche, il se livre alors à une longue invocation. »


Ces versets décrivent la situation de beaucoup de personnes. Certains invoquent Allâh et L’implorent. Cela est une bonne chose car l’invocation est l’adoration. Cependant, lorsqu’un malheur l’atteint, il s’afflige et désespère (de la miséricorde divine) et ceci est considéré comme un grand pêché parmi les grands pêchés. En effet, Allâh dit : « Et qui désespère de La Miséricorde de son Seigneur si ce n’est les gens égarés ? », Il dit aussi : « Et Certes, seuls les gens mécréants désespèrent de La Miséricorde d’Allâh. » Désespérer (de la miséricorde divine) est considéré comme un grand pêché. 

 

 


Ensuite, Allâh a rappelé une autre catégorie de personnes, qui lorsqu’elle est touchée par un bien, s’enorgueillit et se donne des airs hautains : « Quand Nous comblons de bienfaits l’homme, il s’esquive et s’éloigne. Et quand un malheur le touche, il se livre alors à une longue invocation. » 


Les gens sont différents les uns des autres. En effet, il se peut qu’Allâh éprouve Son serviteur par l’aisance, l’adversité, la santé et la maladie. Allâh dit dans Son noble Livre : « Quand un malheur touche l’homme, il Nous invoque. Puis, quand Nous lui accordons une faveur de Notre part, il dit : « Je ne la dois qu’à ma science. » » 


A savoir, il dit : « ce que j’ai acquis, je le dois à mon propre discernement (dans mes rapports avec les gens) » Ainsi, il n’a pas attribué ces bienfaits à Allâh, plutôt il dit : « Je ne dois ce bien qu’à mon discernement. » Mais Allâh dit : « Plutôt c’est une tentation mais la plupart d’entre eux ne savent pas. » 


Il incombe au musulman d’être reconnaissant envers Allâh tant dans l’aisance que dans l’adversité. Dans l’authentique de Muslim, d’après Suhayb, le Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Que l’affaire du croyant est étonnante ! Tout ce qui lui arrive est un bien, et ceci n’est donné qu’au croyant. S’il lui arrive un bien, il en est reconnaissant et c’est un bien pour lui. Et si un mal l’atteint, il patiente et cela est (aussi) un bien.» 


Quant au mécréant ou la personne de faible foi, lorsqu’un bien l’atteint il s’enorgueillit et se donne des airs alors que le croyant sait que ceci provient d’Allâh. S’il est malade, il sait que la maladie provient d’Allâh et il se réfugie en Lui, il L’implore et L’invoque. Allâh dit : « N’est-ce pas Lui qui répond à l’angoissé lorsqu’il L’invoque et qui ôte le mal et qui vous fait succéder sur la terre. Y a-t-il une autre divinité avec Allâh ? » 


Il incombe donc au musulman de chercher refuge auprès d’Allâh, de L’invoquer, de Lui demander la préservation mais la personne de faible foi ou qui est ébranlée, lorsqu’elle est atteinte par un malheur ou éprouvée par une maladie, elle ne peut pas s’empêcher d’aller voir un devin, soit à Sa’da soit à al-Hudayda ou encore à Rudâ et elle ne se soumet pas au décret d’Allâh et à Sa prédestinée : « Dis : « Rien ne nous atteindra en dehors de ce qu’Allâh a prescrit pour nous…», « Nous avons créé toute chose avec mesure (ou par décret) », « Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé. Cela est certes facile pour Allâh, afin que vous ne désespériez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni ne vous réjouissiez pour ce qu’Il vous a donné. Et Allâh n’aime point tout présomptueux plein de gloriole. » 


Il faut donc se soumettre à Allâh, se conformer à Sa volonté et se rapprocher de Lui lorsque tu es en bonne santé. « Rapproche toi d’Allâh dans l’aisance, Il se rappellera de toi dans l’adversité. » 


Il y a certaines personnes qui lorsqu’elles sont atteintes d’une maladie, c’est comme si les cieux tombaient sur la terre. Non ! Il se peut que la maladie soit une expiation de tes pêchés. Dans les deux recueils authentiques, d’après Abu Horayra et Abu Sa’id al-Khudrî avec une signification approchée, le Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Le musulman n’est pas atteint par une fatigue, une gêne, un souci ou une tristesse sans qu’Allâh, à travers cela, ne lui expie ses pêchés jusqu’à même la petite épine qui le pique.»

 
Le Puissant Seigneur dit dans Son noble Livre : « Nul malheur n’atteint (l’homme) que par la permission d’Allâh. Et quiconque croit en Allâh, Allâh guide son cœur, Allâh est Omniscient. » 
Celui qui croit en Allâh est celui qui se résout à Sa rencontre, à Son décret et à Sa prédestinée. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit, comme dans le hadith authentique d’après Abu Sa’id al-Khudrî et Sa’d Ibn Abi Waqqâs avec un sens approché : « Les gens les plus éprouvés sont les prophètes, ensuite, ceux qui se rapprochent le plus (de leur degré de foi). L’homme est éprouvé selon sa foi. S’il s’attache à sa religion, son épreuve n’en sera que plus forte et si sa foi est faible, alors il sera éprouvé en conséquence. »


Il incombe au musulman de se soumettre à Allâh, d’avoir la bonne pensée sur Allâh. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Que l’un d’entre vous ne meurt pas sans qu’il n’ait la bonne pensée sur Allâh. » 


Donc si tu as des pêchés au moment de ta maladie, la bonne pensée sur Allâh et l’espoir doivent prendre le dessus car La Miséricorde d’Allâh est plus vaste que tes pêchés, et affranchis toi des droits que les gens peuvent avoir sur toi. 


Dans les deux recueils authentiques, d’après ‘Abd Allâh ibn ‘Umar, le Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Le musulman qui possède une chose pour laquelle il désire laisser une recommandation ne doit pas passer deux nuits sans que son testament ne soit écrit auprès de lui. » Si donc, tu as un droit, une dette, ou que quelqu’un a une dette à ton égard, fais en la recommandation. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit à ‘Aicha : « Celui qui aime La rencontre avec Allâh, Allâh aime sa rencontre. Celui qui répugne La rencontre avec Allâh, Allâh répugne sa rencontre. » Elle a dit : « Ô Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) ! Nous répugnons la mort ! » Il a dit : « Lorsque le croyant voit ce qu’Allâh a préparé - au moment de l’agonie de la mort – Il aime La rencontre avec son Seigneur et Allâh aime sa rencontre. Quant au mécréant et l’hypocrite, lorsqu’il voit ce qu’Allâh lui a préparé de feu et de mal, il répugne La rencontre avec Allâh, Allâh répugne sa rencontre. » 


(Ainsi donc), si tu étais entre les mains du médecin, compte sur Allâh et quand bien même tous les médecins de la terre se réuniraient, ils ne pourraient pas te rajouter une heure à ta vie, et même s’ils disaient : « Ils vont lui greffer un cœur et la personne vivra tant et tant. », il n’en reste que ce temps lui sera limité et dans son terme fixé. Allâh dit dans Son noble Livre : « Lorsque le souffle de la vie remonte à la gorge, et qu’à ce moment-là vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous (qui l’entourez) mais vous ne (le) voyez point. Pourquoi donc, si vous croyez ne pas avoir de compte à rendre, -c’est-à-dire : que vous ne serez pas jugés- ne la faites-vous pas revenir (cette âme), si vous êtes véridiques ? » 


Il incombe à celui qui est à l’hôpital ou entre les mains des médecins d’attacher son cœur à Allâh et notre Prophète (صلى الله عليه و سلم) disait pour se soigner: « Seigneur des hommes, fais partir le mal, il n’y a nulle guérison si ce n’est La Tienne, guéris d’une guérison qui ne laisse aucun mal. » 


Il dit aussi, il « crachote » dans sa main, il touche un peu de sa salive, puis il en essuie la terre avec en disant : « La terre de notre pays, la salive de certains d’entre nous, (que cela soit) une guérison pour notre malade par la volonté de notre Seigneur. » Il est important que tu rencontres Allâh et qu’Il soit satisfait de toi. Certaines personnes délaissent la prière lorsqu’elles sont atteintes d’un rhume et elles disent : « Nulle gêne à cela pour le malade. » Oui, nulle gêne sur le malade à partir du moment où tu ne peux pas utiliser l’eau donc tu dois accomplir l’ablution sèche (Tayyamoum). De même, si tu ne peux prier debout, tu peux le faire assis ou allongé mais vraiment, attention à ce que tu rencontres ton Seigneur en étant mécréant en ayant interrompu la prière car le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Entre le serviteur, et la mécréance et l’association, il n’y a que la prière. » De même, il a dit dans le Sunan d’Abu Daoud : « L’engagement entre nous et eux est la prière. Celui qui la délaisse a certes mécru. » 
 

 


Deuxième épître 


 
La louange appartient à Allâh, que la paix et la bénédiction d’Allâh soient sur notre Prophète (صلى الله عليه و سلم) sa famille, ses compagnons et ceux qui les suivent. Je témoigne qu’il n’y a nulle autre divinité digne d’adoration excepté Allâh Seul et sans associé et je témoigne que Muhammad (صلى الله عليه و سلم) est Son serviteur et Messager. 


Certains savants musulmans, qu’Allâh leur fasse miséricorde, ont dit : « Se baser sur la cause est une association, et délaisser la cause est une diffamation de la législation. » Le sens de leur parole, qu’Allâh leur fasse miséricorde, est : tu utilises la cause pour la guérison et le remède car le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Ô gens ! Soignez-vous car Allâh n’a pas fait descendre un mal sans qu’Il n’ait fait descendre son remède. »

 
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « La guérison est dans trois (choses) : une saignée, une cautérisation par le feu et la consommation de miel. », Il a aussi dit concernant la graine de nigelle : « C’est un remède à toute maladie.» 


Il convient que le remède prophétique ait la prééminence et soit devancé (sur tout autre remède). Ensuite, il n’y a pas de gêne à ce que tu te soignes auprès des médecins par (des remèdes) qui ne sont pas interdits. Attention ! Attention à ne pas être dépouillé de ta religion par les médecins athées car ils ont pris les soins et les hôpitaux comme moyen de christianisation des musulmans en Afrique. Nous trouvons là-bas un médecin chrétien nommé Walîd – qu’Allâh ne mette aucune bénédiction en lui – qui appelle au christianisme mais Allâh l’a fait échoué et il n’a pas triomphé ne serait-ce d’une personne. De même, on a appelé au christianisme (par le biais de) l’hôpital Jubla mais le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a été véridique dans sa parole lorsqu’il a dit : « La foi est (issue) du Yémen et la sagesse est yéménite. » En effet, on m’a informé qu’ils n’ont pas été victorieux sauf pour une personne qui a répondu à leur appel, cette personne est pauvre, aveugle et elle n’a répondu que par intérêt mondain. Donc, suis le traitement mais ne te soigne pas par des choses interdites et ne vends pas ta religion pour ta santé. Plutôt, confie ton affaire à Allâh et sache que la santé provient d’Allâh. Ibrâhîm a dit : « Et lorsque je suis malade, c’est Lui qui me soigne. » 


Ainsi, la guérison émane d’Allâh, cependant l’utilisation des remèdes est requise. Mais cela ne doit pas être aux dépens de ta religion. Si on te donne un traitement dans lequel il y a de l’alcool, ne le prend pas car le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit concernant l’alcool : « C’est un mal et non un remède. » 


Plutôt, tu te soignes par des choses qui te sont permises. Et combien de malades, les médecins n’ont pas été capables de les soigner ? Ensuite, ce malade cherche refuge en Allâh et Il le guérit par Sa volonté. Combien de médecins ont été incapables de traiter des maladies ? Puis, le malade part (au pèlerinage) et boit de l’eau de Zamzam en abondance et Allâh le guérit par Sa volonté. Donc, ne pense pas que la santé est entre les mains des médecins, ni même entre les mains des savants qui guérissent. Plutôt, la santé est dans La Main d’Allâh. 


Attention à ne pas te soumettre à un autre qu’Allâh, plutôt soumet toi à Lui. Lorsque ton enfant est éprouvé par de l’épilepsie, par Allâh qu’il en meurt est meilleur pour toi que tu apostasies. Lorsque leur enfant est éprouvé par l’épilepsie ou qu’il n’y a pas d’affection entre le mari et son épouse, certaines personnes ne peuvent s’empêcher d’aller à un devin ou à un astrologue, et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Celui qui va (consulter) un voyant et lui demande une chose, sa prière n’est pas acceptée pendant quarante nuits. » 

 

 

Nos voix sont graves quand nous parlons de ce sujet. Lorsque l’on vole du qat nos compagnons vont à ‘Awbalî (demander aux devins qui est l’auteur du vol) et nous leur disons alors : « Il convient que vous craignez Allâh dans votre religion, dans vos personnes car il s’agit du paradis et de l’enfer. Et les choses sont facilitées par la grâce d’Allâh. » Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne nous a pas laissé à l’abandon, plutôt il a dit : « Il appartient à celui qui prétend d’apporter la preuve et celui qui réfute de jurer.» 


Donc, nous n’avons pas besoin des charlatans et lorsqu’on nous vole quelque chose, nous n’avons pas besoin aussi de ces charlatans (pour le remède). Louange à Allâh, nous trouvons des étudiants de science parmi les gens de la sunna qui soignent les malades (atteints de « mas ») réussissant mieux que les devins et charlatans grâce aux versets d’Allâh et en utilisant Le Coran en lieu et place. « Et Nous faisons descendre de ce Coran ce qu’il y a de guérison et de miséricorde pour les croyants, mais il ne fait que rajouter aux injustes l’aversion. » 


Nous faisons comme le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a fait, ainsi que ses compagnons, à savoir lire sur le malade et crachoter. Tu n’as pas besoin d’aller voir des sorciers, des devins et des astrologues. Plutôt, il t’incombe de compter sur Allâh. Lorsque tu rentres dans les hôpitaux des musulmans, c’est comme si ce n’était pas des hôpitaux musulmans. Tu trouves beaucoup de malades qui ne prient pas alors que le malade est la personne la plus à même de revenir à Allâh et de se repentir à Lui car le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Le repentir est accepté aussi longtemps que l’âme ne sort pas. » 


Mais lorsque la plupart des médecins ne prient pas comment en serait-il de leurs pauvres malades. Donc, appuie toi sur Allâh, acquitte toi de la prière dans les limites de ce que tu peux accomplir (comme nous l’avons vu précédemment). En effet, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) est entré auprès de ‘Imrân Ibn Husayn qui avait des hémorroïdes, il priait sur un coussin surélevé, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) s’en saisit et le jeta. Puis, il a dit : « Prie debout, si tu ne peux pas, prie assis, et si tu ne le peux, prie sur le côté.» 


La prière reste obligatoire sauf si la raison t’échappe. Mais aussi longtemps que tu as ta raison, ne serait-ce par indication de ta bouche et de tes yeux, alors le Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Faîtes répéter à vos agonisants « Il n’y a nulle divinité digne d’adoration excepté Allâh. » » 


Ta vie, de son commencement à sa fin, doit être dans l’unicité mais au chanteur, lorsque tu lui dis : « Dis : Il n’y a nulle divinité digne d’adoration excepté Allâh. », tu le vois chantonner. Quant à celui dont le cœur est rempli d’amour de la vie d’ici-bas et que tu lui dis : « Dis : Il n’y a nulle divinité digne d’adoration excepté Allâh. », il dit : « Attention à vos voitures, à vos biens. Laissez des hommes parmi les gens pour surveiller les biens. » Nous devons donc donner à Allâh un temps et à la vie d’ici-bas un temps. Mais c’est Allâh qui a un droit sur nos cœurs et non la vie d’ici-bas. Mais lorsque c’est la vie d’ici-bas qui dispose de nos cœurs, alors combien de personnes ont eues des insufflations et ont été éprouvées par des maladies névrotiques à cause du trop de mondanités et des problèmes de la vie mondaine. Mais le croyant est serein, tranquille, même s’il possède un commerce ou de l’argent, il se tranquillise au rappel d’Allâh et confie son affaire à Allâh. Soyons aptes à confier notre affaire à Allâh et que nous conseillons nos malades dès le début de leur affaire afin qu’ils comptent sur Allâh. Je demande à Allâh, Le Majestueux qu’ils nous fassent mourir musulmans. 

 



Troisième épître 


 
Louange à Allâh, paix et bénédiction d’Allâh sur le Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) sa famille, ses compagnons et ceux qui le suivent. Je témoigne qu’il n’y a nulle autre divinité digne d’adoration excepté Allâh Seul et sans associé et je témoigne que Muhammad (صلى الله عليه و سلم) est Son serviteur et Messager. Allâh dit dans Son noble Livre : « Ô vous qui avez cru ! Cherchez assistance dans la patience et la prière. Certes, Allâh est avec les patients. Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans La voie d’Allâh qu’ils sont morts. Plutôt ils sont vivants mais vous n’en êtes pas conscients. Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et faites la bonne annonce aux patients, qui disent quand un malheur les atteint : « Certes, nous sommes à Allâh et c’est à Lui que nous retournerons. » Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde. Et ceux-là sont les biens guidés. »


Dans ces versets, il y a l’incitation à la patience et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) nous a dit : « La patience est lumière. » 


Lorsque le croyant est atteint par un malheur, en patientant, il a la capacité de s’en sortir. Quant à celui qui ne patiente pas, il patauge et il se peut même qu’il passe d’un malheur à un autre encore plus grand. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Celui qui s’efforce de patienter, Allâh le rend patient (le réconforte). » Ce hadith est unanimement reconnu, il est d’après Abu Sa’id al-Khudrî. Allâh dit dans Son noble Livre : « Et Nous avons fait d’eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient avec certitude en Nos versets. » Tout un chacun a besoin de patience et encore plus le malade. Il se peut qu’un malade ne patiente pas jusqu’à ce qu’il en vienne, suite à sa situation à vouloir se suicider comme rapporté dans les deux recueils authentiques, d’après le hadith de Abu Horayra et de celui de Sahl Ibn Sa’d : « Un homme ne laissait pas une minute de répit aux polythéistes et accomplissait ceci et cela. Alors le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Il est parmi les gens du Feu. » Cette parole fit cogiter certains compagnons, à savoir : comment untel pourrait-il être des gens du Feu alors qu’il a fait ceci et cela. Un homme a dit : « Je vais le suivre. » La personne fût blessée, il n’arriva pas à patienter. Il maltraita une mouche avec son sabre, puis se tua. Alors l’homme vint voir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui a dit : « Vraiment, je témoigne que tu es Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) » et il lui raconta ce qui c’était passé et ce qu’il avait vu accomplir par cette personne.» 


Et combien se mettent en colère contre Allâh lorsqu’ils sont atteints par une maladie. Parfois, ils souhaitent la mort, quand ils ne se suicident pas. Dans les deux recueils authentiques, d’après Anas, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Que l’un d’entre vous ne souhaite pas la mort pour un mal qui l’atteint et s’il doit en être ainsi et qu’il doit la souhaiter alors qu’il dise : « Ô Allâh ! Fais-moi vivre aussi longtemps que la vie est un bien pour moi et fais-moi mourir si la mort est un bien pour moi. » » Il se peut qu’une calamité ou un malheur atteigne une personne mais après vient un immense réconfort. Certes, je conseille la lecture du livre « Al-faraj ba‘da ach-chidda » Regardez Ayûb, Allâh dit dans Son noble Livre : « Et Ayûb quand il implora son Seigneur : « Le mal m’a touché. Mais Toi, Tu es Le plus Miséricordieux des Miséricordieux. » Nous l’exauçâmes, et lui enlevâmes le mal qu’il avait, Nous lui rendîmes les siens et autant qu’eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs. » Il a dit : « Et Dhûn nûn (Yûnus) quand il partit, irrité. Il pensa que Nous n’allions pas l’éprouver. Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel : « Nulle autre divinité (digne d’adoration) si ce n’est Toi ! Gloire à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes. » Nous l’exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants. » Et combien de fois le secours vient après la difficulté, même certains proverbes arabes disent : De même, un des poètes a dit : Il se peut qu’à l’angoisse dans laquelle je me trouvais hier lui succède un secours proche. Un autre a dit : Il se peut que les âmes s’angoissent suite à une affaire Mais (à laquelle suit) un secours qui enivre les raisons (le mot KHL n’est-il pas en 2 mots ?). Le musulman doit être capable de patienter, qu’il escompte (la récompense d’Allâh), qu’il dise ce qu’Allâh lui a rendu obligatoire et qu’il sache que cela est (une affaire) décrétée de Sa part. Allâh dit : « Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé. Cela est certes facile pour Allâh, afin que vous ne désespériez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni ne vous réjouissiez pour ce qu’Il vous a donné. Et Allâh n’aime point tout présomptueux plein de gloriole. » Il dit : « Nul malheur n’atteint (l’homme) que par la permission d’Allâh. Et quiconque croit en Allâh, Allâh guide son cœur. » Ce qui nous atteste de cela est Sa parole : « Quiconque croit en Allâh, Allâh guide son cœur. ». Si tu patientes et espères la récompense, il se peut qu’Allâh t’accorde de Sa douceur et tu ne ressentiras pas le mal, et si tu le ressens, Allâh peut te pourvoir de Sa douceur et te faciliter ces maux. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit dans un hadih Qudsi: « Celui que je rends aveugle puis patiente et espère (la récompense), n’aura d’autre rétribution que le Paradis. », ou selon un sens approché. Le musulman a besoin de patience et nous sommes beaucoup affligés de ce qui arrive à beaucoup de malades. L’affaire du malade est qu’il revienne à Allâh, qu’il se repente à Lui, qu’il L’invoque et compte sur Lui. Cependant, beaucoup de malades comme (nous l’avons vu) précédemment, lorsqu’ils sont atteints par un rhume ou la moindre chose, ils délaissent la prière, se cherchant des excuses du fait qu’ils ne peuvent toucher l’eau alors que l’ablution sèche leur est permise. S’il ne peut toucher l’eau, qu’il ne trouve pas quelqu’un pour l’aider dans ses ablutions, ou que personne ne lui apporte de la terre, alors qu’il tapote ses mains sur le lit puis qu’il s’essuie son visage et ses paumes et qu’il prie. Même en état de grande impureté, il peut effectuer cette ablution sèche et prier dans cette situation. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Questionner est le remède à l’ignorance. » 


Il convient que tu interroges les gens de science pour chaque évènement et que tu étudies la Religion d’Allâh et de ne pas rester errant, délaissant la prière qui est le pilier de la Religion. Elle distingue les musulmans des mécréants. Le Seigneur Tout Puissant dit dans Son noble Livre : « Des générations leur succédèrent après eux qui abandonnèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition. » Et Il a dit : « S’ils se repentent, accomplissent la prière, donnent l’aumône alors ils sont vos frères de Religion. » . La compréhension de ce noble verset est que s’ils n’accomplissent pas cela, ils ne sont pas nos frères de Religion. Dans les deux recueils authentiques, d’après ibn ‘Umar , il a dit : Le Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’y a nulle autre divinité digne d’adoration excepté Allâh et que je suis le Messager d’Allâh, qu’ils accomplissent la prière, qu’ils donnent l’aumône et s’ils font cela alors, leur sang et leurs biens ont été préservés (de moi) sauf pour le droit de l’Islam et leur jugement appartient à Allâh. » La prière est un repos pour toi, il est attesté que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Ô Bilâl, repose nous par la prière.» ‘Alî Ibn Abî Tâlib l’a aussi dit, les gens se retournèrent comme par désapprobation à son égard, alors il a dit : « C’est ainsi que je l’ai entendu du Messager d’Allâh (صلى الله عليه و سلم). Il a dit : « Ô Bilâl, repose nous par la prière. » » Durant son ultime maladie, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) sortait, aidé par ‘Alî et Al-’Abbâs, il dirigeait la prière des musulmans en étant assis. Abu Bakr était debout derrière, il imitait le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et les gens imitaient Abu Bakr. La prière n’est délaissée que si la raison s’en va. Si un matin tu es inconscient, tu ne sais pas ce qui se passe autour de toi, alors nul tort sur toi si tu as délaissé la prière. Cependant, si tu es éprouvé par une maladie et que tu viennes à rencontrer Allâh en étant mécréant, alors voilà le péril ! Cela serait une situation gravissime. La maladie du cœur est plus grave que la maladie du corps. Que tu rencontres ton Seigneur en ayant ton cœur mort ou malade, la voilà la vraie maladie. La maladie du corps, quant à elle, peut être soignée et ainsi, tu te repens à Allâh. Louange à Allâh, les soins et les services médicaux qui sont proposés aux malades n’étaient pas connus par le passé. Cependant, il convient, et je conseille, d’utiliser en premier lieu le remède prophétique car ses répercussions sont sûrs (exempt d’effets secondaires). En effet, ces pilules et ces perfusions peuvent être un remède pour une maladie mais une cause pour une autre (maladie).

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Conseils pour la visite

 

- N'hésitez pas à demander au malade si vous le dérangez

- Évitez de rentrer à plusieurs dans la chambre.
- Ne restez pas trop longtemps.
- Ne soyez pas trop bruyant.
​- Méditez les bienfaits d'Allah (Exalté Soit-Il) à votre égard.

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