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QUELQUES SUNNAN 

ENTRE LES DEUX PROSTERNATIONS 

Nous interrogâmes Ibn ‘Abbâs (رضي الله عنه) sur al-Iq'â [1] il répondit :
 

أَخْبَرَنَا ابْنُ جُرَيْجٍ أَخْبَرَنِي أَبُو الزُّبَيْرِ أَنَّهُ سَمِعَ طَاوُسًا يَقُولُ قُلْنَا لاِبْنِ عَبَّاسٍ فِي الإِقْعَاءِ عَلَى الْقَدَمَيْنِ فَقَالَ هِيَ السُّنَّةُ ‏.‏ فَقُلْنَا لَهُ إِنَّا لَنَرَاهُ جَفَاءً بِالرَّجُلِ ‏.‏ فَقَالَ ابْنُ عَبَّاسٍ بَلْ هِيَ سُنَّةُ نَبِيِّكَ صلى الله عليه وسلم ‏.‏


C’est une Sunna- Nous le trouvons difficile pour l’homme !
Mais c’est bien la Sunnah de ton Prophète (صلى الله عليه وسلم)


Source : Sahîh Muslim (536)

 

[1] En arabe se terme désigne deux postures:
 

  • La première consiste à poser les fesses au sol et à étendre les jambes ainsi que les mains au sol telle la position du chien. Son interdiction est bien établie dans les Ahâdîths. 

    Source : Sahîh al-Boukhârî (822) ; Sahîh Muslim (493) ; Voir le Sharh Sahîh Muslim de l’Imâm an-Nawawî (4/209).
    Voir : Fatâwâ Lajnâ ad-Dâ-ima (5/386) et la parole de Cheikh Ibn Bâz : ici

    Image montrant la position réprouvée : ici
     

  • La seconde consiste à coucher les pieds et à poser les fesses sur les talons entre les deux prosternations. C’est de cette posture qu’il est question dans ce Hadith et elle est autorisée.

    Source: Minnat al-Mun’îm Charh Sahîh Muslim de al-MubârakPûrî (1/432)


Image montrant la position : ici

 

COMPLÉMENT :


Il est permis également d'effectuer la position dite : de al-Iftirâsh (voir ici).


A ce propos, Cheikh al-Albânî a dit : « Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) pratiquait parfois al-Iq’â.
 

L'Imâm Ibn Qayyim s’est trompé en disant, après avoir mentionné al-Iftirâch du Prophète (صلى الله عليه وسلم) entre les deux prosternations : « Aucune autre manière de s’asseoir n’a été rapportée de lui. »

Comment cela peut-il être correct alors que la position al-Iq’â est parvenue jusqu’à nous d’après le Hadîth d’Ibn ‘Abbâs dans le Sahîh Muslim et d’autres (as-Sahîha 383) et d’âpres celui de Ibn ‘Umar avec une chaîne de transmission fiable chez al-Bayhaqqî et qu’a authentifié Ibn Hajar ? Aussi, Abû Ishâq al-Harbî a rapporté avec une chaîne de transmission authentique d’après Tâwûs qu’il a vu ‘Umar Ibn al-Khattâb et Ibn ‘Abbâs pratiquer al-Iq’â.

Source: Gharîb al-Hadîth (5/12/1)


Qu’Allah couvre de Sa Miséricorde l’Imâm Mâlik qui a dit : « Il n’est personne parmi nous sans que sa parole ne soit acceptée ou rejetée, exceptée celle du propriétaire de cette tombe ! » et il indiqua la tombe du Prophète (صلى الله عليه وسلم).
 

Cette Sunna a été pratiquée par plusieurs Compagnons, Suiveurs et d’autres.


Source: Résumé de Asl Sifât Salât an-Nabî (2/802-807)

AL-IFTIRÂCH & AL-IQ'Â - الافتراش أو الإقْعَاءُ بين السَّجْدتين

Cheikh al-Albânî rapporte que :

 

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) veillait à la sérénité jusqu'à ce que chaque os reviennent à sa place et il a ordonné cela a l'orant incompétent en lui disant :

 

كان صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يطمئن حتى يرجع كل عظم إلى موضعه: وأمر بذلك، وقال له :
لا تتم صلاة أحدكم حتى يفعل ذلك

 

« La prière d'aucun de vous n'est complète tant qu'il ne fait pas cela. »

 

Il prolongeait cette position au point qu'elle soit presque aussi longue que sa prosternation et parfois il demeurait ainsi au point que l'on disait : « Il a oublié ! »

 

Source : Asl Sifat Salât (3/808)

L'OBLIGATION DE LA SéRéNITé - وجوب الاطمئنان بين السجدتين

Entre deux prosternations, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) récitait l'invocation suivante :

 

 

رَبِّ اغْفِرْ لِي، رَبِّ اغْفِرْ لِي


« Seigneur ! Pardonne-moi. Seigneur ! Pardonne-moi. »

 

 

Source  : Sahîh Ibn Mâjah n°905 ; Asl Sifat Salât (3/8011)

Ecouter l'invocation ici 
 

 

COMPLÉMENT :

 

 

           Quel est le jugement de cette demande de pardon ? 

 

     C’est une Sunna recommandée selon les Mâlikî ; les Shâfi’î ; les contemporains parmi les Ahnâf ; une version de l’Imâm Ahmad et c’est l’avis de la Majorité des savants.

 

     Selon les Hanâbila le minimum est de le dire une fois.

voir : « al-Mughnî » d’Ibn Qudâma

 

Wa Allâhu A'lem

 

 

          C'est une erreur de dire seulement deux fois : (رَبِّ اغْفِـرْ لي)

 

Ibn Taymiyya explique en disant que c’est une erreur de le dire que deux fois comme il apparaît dans le Hadîth mais le sens voulu est le fait de le répéter plusieurs fois.

 

Source : Majmû' al-Fatâwâ (14/407)

 

Cheikh ‘Aziz Ibn Farhân al-‘Anzi a dit : « La Sunna est de dire (رَبِّ اغْفِـرْ لي) trois fois. »

 

Source : ici

 

Wa Allâhu ‘Alrem

 

 

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) récitait également l'invocation suivante :

 

 

اللّهُـمَّ اغْفِـرْ لي ، وَارْحَمْـني ، وَاهْدِنـي ، وَاجْبُرْنـي ، وَعافِنـي وَارْزُقْنـي وَارْفَعْـني

 

« Ô Seigneur ! Accorde-moi Ton pardon ! Fais-moi miséricorde ! Guide-moi !

Soulage mes peines ! Efface mes fautes ! Pourvois à ma subsistance et élève-moi ! »

 

 

Source: Abû Dâwud (850) ; Ibn Mâjah (898) ; Tirmidhî (284) Mustadrâk al-Hâkim (1/262). Il subsiste une divergence quant à l'authenticité du Hadîth. 
 

Ecouter l'invocation ici 

 

 

COMPLÉMENT :

 

L'Imâm an-Nawawî a dit qu'il existe plusieurs versions du Hadîth, ses variantes s’élevent à 7.

Source: al-Majmû' (3/437)

LES INVOCATIONS - الأذكار بين السجدتين

LEVER LES MAINS - رفع اليدين بين السجدتين

Les savants ont divergés sur cette Sunna car plusieurs Textes viennent se confronter, c'est la raison pour laquelle nous ne développerons pas d'avantage cette Sunna.

Pour ceux souhaitant d'avantage d'explication, nous vous invitons à nous écrire dans la partie Contact.

Les savants ont divergés sur cette Sunna également c'est la raison pour laquelle nous ne développerons pas d'avantage cette Sunna.

Pour ceux souhaitant d'avantage d'explication, nous vous invitons à nous écrire dans la partie Contact.

LEVER OU BOUGER LE DOIGT - رفع أو تحريك الإصبع بين السجدتين

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