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DIRE ADIEU A UNE PERSONNE POUR UN VOYAGE 

مشروعية توديع المسافر للمقيم

 

 

 

D'après Abu Houreyra (رضي الله عنه), quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) disait adieu à quelqu'un (pour un voyage), il (صلى الله عليه و سلم) disait:

 

أستودع الله دينك وأمانتك وخواتيم عملك

 

« Je confie ta religion, ta famille et tes biens, et la dernière de tes actions à Allah. » 

 

Source : as-Sahîha (16)

 

 

COMPLÉMENT: 


 

Cheikh al-Albani

 

Un certain nombre de bénéfices sont obtenus à partir de ce hadith authentique.

 

 

  • Premièrement: 

    La permission de dire adieu à la parole mentionnée avec:

    أستودع الله دينك وأمانتك وخواتيم عملك

    et le voyageur répond et lui dit:

    أستودعكم الله الذي لا تضيع ودائعه

    Je te confie à Allah, dont les fiducies ne sont pas perdus

 

Source: Sahîh al-Kalim at-Tayyib

 

 

الأولى: مشروعية التوديع بالقول الوارد فيه " أستودع الله دينك وأمانتك

وخواتيم عملك " أو يقول: " أستودعكم الله الذي لا تضيع ودائعه ".

 

 

  • Deuxièmement:

    La permission de s'emparer d'une main pendant le serrage de main, ce qui a été mentionné dans beaucoup de Ahâdîth, et ce Hadîth indique la dérivation de ce mot dans la langue arabe.

    Selon le dictionnaire « Lissân ul-'Arab » le mot (المصافحة) "al-Mussâfaha" (serrage de main) s'emparer de la main, le même que le mot (التصافح) "at-Tassâfuh. "

    Un homme serre la main d'un autre homme quand il place le coté de la paume de sa main sur le côté de l'autre paume, et les côtés de leurs paumes sont face entre elles, comme le hadith de serrage de main lors d'une rencontre, qui se fait avec l'autre en joignant le côté de la paume avec une autre paume et tournant face à face.

    Je dis: il y a cela qui relate ce sens aussi bien dans quelques uns des ahadith mentionnés précédemment, comme le Hadîth marfu' de Hudhaifa : 

    « En effet, si le croyant rencontre un autre croyant, il lui donne alors le Salâm et s'empare de sa main et lui serre la main, leurs péchés tombent comme les feuilles tombent des arbres. »

    Al-Mundhuri a dit: at-Tabarani l'a rapporté dans Al-Awsat et je ne connais personne qui a été critiqué parmi ses narrateurs.

    Je dis: «  il a des preuves par lesquelles il s'élève au rang d'être authentique , comme ce qui a été rapporté sous l'autorité d'Anas par Ad-Dhiya Al-Maqdisi dans "al-Mukhtaara", que al-Mundhuri a attribuée à Ahmad et d'autres. »

    Donc, toutes ces narrations indiquent que la sunnah de serrer la main se met en place par la prise d'une main et, par conséquent, le serrage de main avec les deux mains (que quelques-uns des savants font) est contraire à la Sunna, de sorte que cela soit connu.

 

الثانية: الأخذ باليد الواحدة في المصافحة، وقد جاء ذكرها في أحاديث كثيرة، وعلى ما دل عليه هذا الحديث يدل اشتقاق هذه اللفظة في اللغة.

ففي " لسان العرب ": " والمصافحة: الأخذ باليد، والتصافح مثله، والرجل يصافح الرجل: إذا وضع صفح كفه في صفح كفه، وصفحا كفيهما: وجهاهما، ومنه

حديث المصافحة عند اللقاء، وهي مفاعلة من إلصاق صفح الكف بالكف وإقبال الوجه على الوجه ".
 

قلت: وفي بعض الأحاديث المشار إليها ما يفيد هذا المعنى أيضا، كحديث حذيفةمرفوعا: " إن المؤمن إذا لقي المؤمن فسلم عليه وأخذ بيده فصافحه تناثرت خطاياهما كما يتناثر ورق الشجر ".
 

قال المنذري (3 / 270) : " رواه الطبراني في " الأوسط " ورواته لا أعلم فيهم مجروحا ".
 

قلت: وله شواهد يرقى بها إلى الصحة، منها: عن أنس عند الضياء المقدسي في " المختارة " (ق 240 / 1 - 2) وعزاه المنذري لأحمد وغيره. فهذه الأحاديث كلها تدل على أن السنة في المصافحة: الأخذ باليد الواحدة فما يفعله بعض المشايخ من التصافح باليدين كلتيهما خلاف السنة، فليعلم هذا.

 

 

  • Le troisième bénéfice:

    Le serrage de main est légiféré au moment de la séparation aussi.

    La raison pour citer cela devient clair en se souvenant de la permission de passer le Salâm, au moment de se séparer, ainsi qu'en raison de sa parole (صلى الله عليه و سلم):

    « Si l'un de vous entre dans une assemblée alors laissez le passer le Salâm, et s'il la quitte alors laissez le passer le Salâm, et le premier n'est pas plus digne d'être dit que l'autre. »
    Source : Abou Dawoud, at-Tirmidhi et d'autres l'ont rapporté avec une bonne chaîne de narration (hasan).

    Alors la parole de certaines personnes, c'est que le serrage de main au moment de la séparation est une innovation qui n'a pas de vérité (de base). Oui, en effet celui qui lit les Ahâdîths mentionnés sur le serrage de main lors de la rencontre constatera qu'ils se trouveront être plus nombreux et plus forts que les Ahâdîths mentionnés sur le serrage de main au moment de la séparation, et celui qui est intelligent conclura de cela, que la permission de la seconde poignée de main n'est pas comme celle de la première en grade.

    Par conséquent, la première est la sunna et la seconde est recommandée. En ce qui concerne cette dernière, elle serait une innovation, alors que non ce n'est pas vrai en raison de la preuve que nous avons mentionné.

    Et quant au serrage de main immédiatement après la prière, alors cela est sans aucun doute une innovation, sauf si le serrage de main a lieu entre deux personnes qui ne se sont pas vu avant cela, alors cela est la sunnah que vous avez appris.

 

الفائدة الثالثة: أن المصافحة تشرع عند المفارقة أيضا ويؤيده عموم قوله صلى الله عليه وسلم " من تمام التحية المصافحة " وهو
حديث جيد باعتبار طرقه ولعلنا نفرد له فصلا خاصا إن شاء الله تعالى، ثم تتبعت طرقه، فتبين لي أنها شديدة الضعف، لا تلصح للاعتبار
وتقوية الحديث بها، ولذلك أوردته في " السلسلة الأخرى " (1288) . ووجه الاستدلال - بل الاستشهاد - به إنما يظهرباستحضار مشر
وعية السلام عند المفارقة أيضا لقوله صلى الله عليه وسلم: " إذا دخل أحدكم المسجد فليسلم، وإذا خرج فليسلم، فليست الأولى بأحق من الأخرى ".
رواه أبو داود والترمذي وغيرهما بسند حسن.
 

فقول بعضهم: إن المصافحة عند المفارقة بدعة مما لا وجه له، نعم إن الواقف على الأحاديث الواردة في المصافحة عند
الملاقاة يجدها أكثر وأقوى من الأحاديث الواردة في المصافحة عند المفارقة، ومن كان فقيه النفس يستنتج من ذلك أن المصافحة
الثانية ليست مشروعيتها كالأولى في الرتبة، فالأولى سنة، والأخرى مستحبة، وأما أنها بدعة فلا، للدليل الذي ذكرنا.
 

وأما المصافحة عقب الصلوات فبدعة لا شك فيها إلا أن تكون بين اثنين لم يكونا قد تلاقيا قبل ذلك فهي سنة كما علمت.

 

 

Source: as-Sahîha (1/51-53) 

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